« C'est scandaleux que des personnes qui travaillent dur n'aient pas un revenu décent ». Ces propos d'un maraîcher bio rapportés par le magazine alfalfa (n°3 janv-fév) renvoient à une question essentielle : celle d'un prix juste, équitable pour une activité écologiquement respectueuse ou responsable.
Les temps sont durs pour les producteurs, agriculteurs... On pense en ce moment aux producteurs de lait. La dure loi du marché règne et être rémunéré selon un prix juste signifierait à un taux supérieur au marché afin de ne pas tout simplement disparaître et pouvoir couvrir le coût de production tout en se dégageant un revenu pour vivre décemment.
Le rôle nouveau des consom'acteurs
On sait aujourd'hui que des systèmes de circuits courts permettent de consommer des produits de qualité achetés directement auprès d'un producteur en réduisant les coûts intermédiaires liés à la commercialisation. L'exemple le plus probant est celui des AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) apparu en France au début des années 2000.
Il semble toutefois qu'il y ait encore beaucoup de chemin à faire afin de dynamiser ces liens entre un producteur ou un artisan local (s'agissant d'écoconstruction par exemple) sur des principes liés à la qualité de vie, au respect des savoir-faire, des ressources naturelles et du patrimoine d'une région.
Les temps sont durs pour les producteurs, agriculteurs... On pense en ce moment aux producteurs de lait. La dure loi du marché règne et être rémunéré selon un prix juste signifierait à un taux supérieur au marché afin de ne pas tout simplement disparaître et pouvoir couvrir le coût de production tout en se dégageant un revenu pour vivre décemment.
Le rôle nouveau des consom'acteurs
On sait aujourd'hui que des systèmes de circuits courts permettent de consommer des produits de qualité achetés directement auprès d'un producteur en réduisant les coûts intermédiaires liés à la commercialisation. L'exemple le plus probant est celui des AMAP (Association pour le Maintien d'une Agriculture Paysanne) apparu en France au début des années 2000.
Il semble toutefois qu'il y ait encore beaucoup de chemin à faire afin de dynamiser ces liens entre un producteur ou un artisan local (s'agissant d'écoconstruction par exemple) sur des principes liés à la qualité de vie, au respect des savoir-faire, des ressources naturelles et du patrimoine d'une région.
Il y a pourtant un besoin diffus semble-t-il, de privilégier ces valeurs « refuges » que sont l'unique, l'authentique, l'indépendant dans nos sociétés jusqu'alors largement dominées par l'hyper-consommation. Je renvoie ici à la lecture du livre paru récemment chez Autrement intitulé Consommer moins, consommer mieux où Serge Papin, patron de la grande distribution et Jean-Marie-Pelt se demandent si le fait de consommer fait encore notre bonheur.
Il convient en tout cas de développer des moyens parallèles d'information (réseaux informels...), autres que la publicité, pour répondre à ces nouveaux besoins en émergence au sein de notre société. Ecosavoir s'engage cette année à continuer de sensibiliser chacun à cette nouvelle forme d'échanges pour un développement de nos sociétés qui soit plus durable et solidaire, plus convivial aussi, que le modèle productiviste qui prévaut toujours.
BONNE ANNEE 2010 !
Il convient en tout cas de développer des moyens parallèles d'information (réseaux informels...), autres que la publicité, pour répondre à ces nouveaux besoins en émergence au sein de notre société. Ecosavoir s'engage cette année à continuer de sensibiliser chacun à cette nouvelle forme d'échanges pour un développement de nos sociétés qui soit plus durable et solidaire, plus convivial aussi, que le modèle productiviste qui prévaut toujours.
BONNE ANNEE 2010 !
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