L'abeille, meilleure amie de l'Homme

La chaîne franco-allemande dans le cadre de sa session sur la biodiversité, s'est penchée cette semaine sur les causes et les conséquences pour l'humanité d'une disparition des abeilles.

Les causes sont multiples (pesticides, varroa et monoculture) et aucune d'entre elles prise isolément n'explique tout.

Nous vous renvoyons au site d'Arte spécialement destiné à ce sujet grave, documentaire auquel succèdera la sortie d'un DVD.

Par ailleurs, vous pouvez toujours visiter nos butineuses locales préférées à l'Ecomusée du Perche qui propose pendant toute l'année, et notamment cet été au mois de juillet, de nombreuses activités liées à la connaissance des abeilles et à l'apiculture.

Nous renvoyons également à l’Union Apicole Ornaise qui dispense des séances d’initiation ouvertes à tous et permettant de rencontrer des apiculteurs amateurs passionnés (une séance par mois de mars à septembre).

Bonne visite.

Les indications géographiques et la reconnaissance des savoir-faire locaux

En terme de labels, il n'y a pas que l'agriculture biologique et le fameux AB ! Les samedi 1er et dimanche 2 mai dernier a eu lieu à Cambremer, dans le Calvados, le 16ème festival des Appellations d'Origine Contrôlée (AOC) et Appellation d'Origine Protégée (AOP) normandes. En Normandie (Haute et Basse), 13 produits sont reconnus AOC ou AOP. Le label concerne aussi bien les fromages et produits laitiers que les produits cidricoles. Le cidre du Perche est par exemple actuellement en demande d'une Appellation d'Origine Controlée.

C'est l'INAO, Institut National des Appellations d'Origine créé en 1935, qui est compétent pour instruire toute demande d'identification d'origine et de qualité. Pour bénéficier d'un signe d'identification de l'Origine et de la Qualité, les produits sont soumis à une procédure de contrôle par des organismes de contrôle, indépendants des producteurs, et agréés par l'INAO.

L'obtention d'une AOC ou d'une AOP permet une reconnaissance institutionnelle reposant sur une identité géographique dont le respect doit être assuré en France et dans le monde. On sait que la mondialisation génère aussi un regain d'intérêt pour les productions localisées et les produits de terroir. Une relation s'établit entre la qualité du produit, l'origine géographique et un savoir-faire spécifique.

En outre, l'INAO sera consulté pour avis à propos de tout projet d'aménagement, d'urbanisation ou de travaux concernant le sous-sol d'une zone d'appellation.

Une démarche universelle ?

La France a joué un rôle précurseur en la matière, en proposant une démarche de certification de la qualité dès 1919. Aujourd'hui plusieurs pays, dont le Brésil, le Mexique, l'Ethiopie souhaiteraient transposer ce système de protection localisée. Il s'agit pour ces pays d'un enjeux fort lié à la pérennité d'une agriculture traditionnelle et à la biodiversité. Pour autant, les pays concernés ont-ils les instances et les ressources financières nécessaires pour accompagner les producteurs et mettre en place les contrôles ?

Nous renvoyons à l'édition du numéro 83 intitulé "Savoir-locaux, enjeux globaux" de l'excellente revue "Le courrier de la Planète".